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Endric. 303
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Malgré le succès obtenu par cette première représentation, les directeurs ne purent bientôt plus soutenir les frais de cette exploitation théâtrale et ils cédèrent leur privilège à Parisau, acteur et auteur de ce spectacle. Ce dernier ne fit pas de meilleures affaires, et bientôt poursuivi, traqué par une foule de créanciers avides, il dut fermer son théâtre au mois de septembre 1780. La salle des Élèves restée vide tenta un entrepreneur de spectacles qui y ouvrit, cn 1787, les Jeux pyrrhiques, ou Feux et illuminations aérostatiques, et qui dut bientôt renoncer à cette entreprise vu le peu de recettes qu'il encaissait chaque fois. En 1790, les Petits-Comédiens de S. A. S. M. le comte de Beaujolais, chassés du Palais-Royal par la Montansier, installèrent leur théâtre dans ce local ; mais ils ne furent pas plus heureux que leurs prédécesseurs et se hâtèrent de fermer au plus vite. Le Lycée dramatique et les Variétés-Amusantes de Lazzari s'y établirent plus tard.
Voici la liste de quelques-unes des pièces représentées au spectacle des Élèves de l'Opéra : l'Amour enchaîné par Diane, mélodrame-pantomime, par Moline ; l' Anti-Pygmalion, par Poultier Delmotte, musique de Rochefort ; Veni, Viii, Vici, ou le Siége de Grenade, par Parisau; Adélaïde, ou l'Innocence reconnue, pantomime en trois actes par le même ; Honni soit qui mal y pense, ou le Cheval de Caligula fait consul de Rome, tragédie burlesque en vers attribuée à Mayeur de Saint-Paul; les Audiences de la Mode, pièce en prose; Iphise aux boulevards; le Naufrage de l'Amour, par Capperonnier fils, etc., etc.
{Journal dc Paris, 8 janvier 1779. — Memoires secrets, XIII, 283, 3-3^3-7. XIV, 178; XV, 4), 334. — Catalogue Soleinne, III.)
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E
NDRIC (Martin), comédien forain, montrait un singe savant à la foire Saint-Germain de 1715. En 1741, il faisait partie de la Grande troupe étrangère qui donnait des représentations aux foires, sous la direction de Restier et de la veuve Lavigne, et jouait le rôle d'un esclave du Corsaire dans la pièce intitulée Arlequin
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